La folie meurtrière, qu’elle s’appuie sur une idéologie de terreur ou qu’elle résulte d’une déchéance personnelle, n’a ni religion, ni frontière, ni patrie. Cette ennemie redoutable peut surgir n’importe où et prendre le visage de n’importe qui. Restreignez le droit d’asile, fermez les frontières – si tant est que cela soit possible –, remplissez les charters : cela n’empêchera pas un forcené, un jour, de s’en prendre à des enfants dans un parc, une école ou dans la rue.